HISTOIRE DU VIGNOBLE
Une prédestination naturelle
Une prédestination naturelle
L’AOP Pic Saint Loup a été reconnue en janvier 2017 ce qui fait de 2017 est le premier millésime AOP Pic Saint Loup. Remontons la chronologie de cette reconnaissance :
Pic Saint Loup accède au rang des "VDQS", en 1955, qui devient VDQS « Coteaux du Languedoc » en 1966, puis AOC Coteaux du languedoc en 1985. Les ambitions individuelles se retrouvent autour du but commun de créer une grande Appellation "Pic Saint Loup".
Les énergies, les réflexions et les expertises convergent alors, dans un esprit de solidarité et de synergie. Une première étape est alors franchie en 1994 quand Pic Saint Loup est reconnue dénomination de l’AOC Coteaux du Languedoc, avec la mise en place d’un cahier des charges spécifiques décrivant les conditions de production propres aux vins de Pic Saint Loup.
Dès 2001, les vignerons du Pic Saint Loup travaillent à la reconnaissance de leur propre AOP, qui naît, à l’aube de l’année 2017.
Trois frères, Guiral, Alban et Thieri Loup, amoureux de la belle Bertrade, partirent aux croisades sans savoir lequel d'entre eux elle choisirait comme époux. Quand ils revinrent de Terre Sainte, leur bien-aimée venait de mourir. Ils décidèrent de vivre en ermites au sommet des trois pitons voisins : Thieri Loup sur le plus élevé, Guiral et Alban sur les deux autres. Le 19 mars, chacun allumait un feu en la mémoire de Bertrade.
En souvenir de Thieri, qui fut le dernier à disparaître, on baptisa Pic Saint Loup le massif le plus culminant.
La vigne cultivée, d'abord introduite par les Phocéens, se développe ensuite dans toute la province romaine. Le bon sens n'y suffisant pas, l'Empire romain impose à ses colons, par une politique d'arrachage et d'interdiction de plantation, de réserver la culture de la vigne aux terres peu fertiles des coteaux calcaires. Il y a tout lieu de penser que notre région était concernée
La chute de l'empire romain provoque le déclin du vignoble languedocien, jusqu'au Moyen-âge. Sous l'impulsion des monastères, le vignoble renait, y compris dans le Pic Saint Loup, le vin servant à la célébration du culte ou comme monnaie d’échange.
C'est à partir de la fin du XIXème siècle, avec la reconstitution du vignoble détruit par le phylloxéra, et l'essor de la coopération, que la région s'oriente peu à peu vers la monoculture, et que les vins du Pic Saint Loup commencent à être consommés en dehors de leur zone de production, d'abord à Montpellier, puis dans d'autres régions via le port de Cette.
